Une glace ? [Pv Emily]

En cette belle après midi d’août, Thomas était paisiblement chez lui avachit dans son divan entrain de regarder une veille série en noir et blanc des années 1900. Le beau jeune homme était absorbé par son film qui parlait d’une jeune femme et de ses cinq maris. Le titre était « Romance à cinq roses ». Le bel anglais une fois le film termina se demanda se qu’il pourrait bien faire. Il n’y avait plus de film intéressent et il n’avait pas envie de téléphoner à une quelconque personne ou encore de partir jouer les héros dans les rues de San Francisco. Il avait envie de prendre un peut de temps pour lui. En effet depuis qu’il avait ses pouvoirs, sa petite personne passait en dernier et cela déplaisait fort au beau Thomas qui avait pour habitude de se considérer en premier lieux. Soudain le beau brun eut une idée de géni. Pour quoi ne pas aller manger une glace au parc ? Oui excellente idée. Thomas vêtue d’une chemise blanche, d’un jean et de converses noires, il sortit de chez lui pour se diriger heureux vers le parc.

Une fois arrivé dans le parc, il respira un grand bol d’air frais. C’était bon de se sentir en accord avec soi même et seul le doux parfum du parc lui apport cette sensation. Il commença à marcher dans le parque regardent au passage les mères avec leurs enfants et entourer de leur amis. Sa lui rappeler son enfance. Quand sa mère était encore vivante et qu’elle organiser des rendez-vous avec le club des 5 et qu’elle emmenait Thomas avec elle partout. A cette simple pensé un sourire se dessina sur son visage. Il continua de marcher tranquillement dans le parc quand il vu le marchant de glace un peut plus loin. Il s’avança vers celui-ci et remarqua une magnifique jeune femme aux cheveux bruns. Elle était vraiment splendide une divinité. Mais comment l’aborder ? Elle avait déjà une glace. Mais…Thomas fixa la glace et envoya une onde de son qui la fit tombé par terre sans pour autant tacher la belle jeune femme en fasse de lui. Thomas eut un magnifique sourire et s’avança vers elle respirent au passage son doux parfum qui se dégager dans l’air pur.

-Puis-je vous offrir une glace mademoiselle ?

Thomas la regarda en lui faisait un magnifique sourire. Elle était vraiment très belle et attirer énormément l’attention de Thomas.

Emily Larsen avait passé l'avant-midi à poireauter dans son appartement du cinquième étage, faisant du ménage même si l'appartement était déjà étincelant de propreté. Elle faisait une fixation sur les choses qui méritaient toujours d'être arrangées, astiquées et tout ce qui reste dans le même plan et qui finit en 'É' . Une autre crise de perfectionnisme, sans aucun doute, mais il valait mieux qu'elle occupe son esprit avec de l'eau et du savon qu'avec une crise de nerfs et décide de faire exploser autre chose. Sa télévision y était déjà passée, quelques verres aussi sans compter qu'elle devait racheter un nouveau set d'assiettes d'ici peu, à la vitesse qu'elle perdait le contrôle et les faisait (sans aucune raison, simplement un énervement passager) se fracasser sur le sol. Dangereuse? On ne croyait pas mieux dire. Elle savait maintenant ce que voulait dire cette fameuse expression 'nerfs à fleur de peau' . Mais elle n'était pas certaine si finalement elle en avait véritablement envie. Peu importe, passons sur cette étape peu intéressante de sa journée puisque Miss Larsen avait finalement terminé de faire son ménage de 'printemps' et avait eu une folle envie de retourner se promener dans le parc...En plein jour cette fois-ci, ce qui était tout de même bien mieux que sa dernière escapade qui elle était nocturnale.

Notre chère et tendre Emily (mais abstenez vous de l'appeller ainsi, les réactions n'en seront aucunement positives) s'était changée et s'était dirigée vers le parc, un jeans taille basse qui découpait avec réalisme la taille infiniment fine de la jeune fille. Accoutrée ainsi de son sweat-shirt, elle aurait bien pu passer pour une adolescente infiniment perdue qui attendait son petit ami ou qui jouait les babysitter pour sa petite soeur. Il y avait beaucoup de gamins dans le parc cet après-midi là et il n'aurait pas été compliqué de trouver une petite soeur sur le lot. La jeune femme avait pressé le pas et s'était dirigé vers le marchand de glace. Il faisait à priori assez chaud, mais ce ne fut pas pour cette raison qu'elle décida de s'acheter une glace. D'humeur nostalgique et sachant que si elle ne calmait pas ses ardeurs elle risquait de tout casser, elle s'était précipité sur le glacier dès son arrivée dans le parc et avait commandé sa saveur préférée : Chocolat praliné. Elle paya et se dirigea peu après vers les arbres mais n'eut pas le temps de repérer son prochain siège, la glace tomba en un 'splash' sonore. Elle se demandait ce qui se passait et se tourna, se retrouvant à présent face à face avec un jeune homme qui devait être un peu plus âgé qu'elle et qui lui adressait un sourire radieux. S'il eût été responsable de faire tomber sa glace, l'idée ne lui effleura pas l'esprit. Il lui proposait une nouvelle glace. Elle supposa qu'il devait avoir vu le drôle d'incident et voulait la jouer galant, mais elle sourit à son tour, un sourire mesquin qui rappellait celui d'un enfant qui préparait un mauvais coup.

"C'est une gentille proposition, j'aimerais bien, merci. Celle-ci est bêtement tombée, sans aucune raison."

Heureusement qu'il était arrivé à temps, car elle se doutait qu'elle aurait explosé en une crise de panique. Mais là, elle attardait son regard sur les yeux gris-vert, tentant de déceler une quelconque idée peu honorable qui pourrait traverser l'esprit du jeune homme.

Le cher et galant Thomas attendait patiemment la réponse de la jolie brune qui se trouvait en face de lui. On aurait dit une adolescente de part sa tenue. Cette femme au visage d’ange portait un jean taille basse qui lui allait à ravir puisqu’elle était plutôt fine et un sweet-shirt qui lui allait aussi bien que son jean. Il y avait bien d’autres jeunes demoiselles dans le parc mais c’est celle-ci qui avait attiré son attention. Elle se retourna enfin souriant à Thomas d’un sourire qu’il ne pu traduire. A par amant il avait bien fait de lui proposer car elle dit que c’était gentil de sa part. Mais le charmant Thomas était gentil au fond de lui. Surtout avec les belles demoiselles dans le genre de la jeune fille qui se trouvait en face. Quand elle lui dit que la sienne était bêtement tombée sans aucune raison, Thomas la regarda et regarda la glace qui en tombant avait fait un bruit de résonnement sonore. Thomas regarda la glace par terre puis reporta ses yeux gris vert sur ceux de la jeune femme magnifique. Une véritable beauté. Mister Dawne lui sourit et se dirigea vers le marchant de glace.

-Deux glaces s’il vous plaît une au citron et une…Vous désirez quel parfum mademoiselle ?

Ben oui il ne savait guère le parfum de glace préféré de la belle brune et son pouvoir ne consister pas lire dans les pensées ou quelque chose dans le genre. Lui, il contrôlait le son à sa guise d’où l’onde qui avait fait accidentellement tomber la glace de celle-ci. Thomas la regarda. Autour d’eux, tout le monde s’agitait. Des enfants, des adolescents entrain de préparer des trucs pas nettes et des mamans papotent et valorisant leur bébé au près des autres mères qui en faisait autant. Il y avait des hommes d’affaires qui passait en hâte cela lui rappeler son père adorer. Riche politicien qui n’avait pas le temps ne s’occuper de son fils unique à par le soir ou peut être les week-end. Thomas enfant a toujours du apprendre à se débrouiller seul quand sa défunte mère n’était plus de ce monde. Son père absent des employés de maison qui était trop occupé pour s’occuper de lui. Thomas était un garçon auquel a chance n’avait pas sourit une deuxième fois. Mais ainsi est la vie ou plutôt ainsi est sa vie. Il était tout de même heureux de se qu’il était devenue un beau jeune homme riche qui faisait bondir les cœurs, un bon travail aux côtés de son père. Il avait tout bien qu’il n’était pas marié et sans enfants. Et bien qu’il ait essayé de trouver c’était sans résulta. Ou plutôt le résulta était le même. Au bout de quelques mois, il brisait un cœur. C’était le problème es relations qui duraient plus d’un mois. Sa finissait toujours mal. Après se petit retour en arrière dans sa tête Thomas décida de se présenter.

-Au faîte je suis Thomas. Thomas Dawne.

Peut-être après tout qu'il était gentil et qu'il ne faisait pas un numéro comme notre chère Emily le croyait. Il avait l'air à peu près sincère, peut-être totalement, en vérité. Ce qui n'éveilait plus de soupçons de la part de la jeune fille qui observait son interlocuteur toujours avec le même regard presque neutre qui laissait deviner une petite pointe de curiosité et de surprise. C'était assez rare que les gens l'approchaient...En tout cas à Newark, ç'avait été le cas, puisque la jeune fille avait une réputation de solitaire provocante et au sale caractère en plus de ça. Rares étaient donc ceux qui s'approchaient de son territoire, et elle ne s'en était jamais plainte en vérité. Emily n'aimait pas l'amour, pour elle c'était une perte de temps, elle préférait encore rester toute seule à vaquer à ses petites occupations, à s'établir une routine pourtant si imprévisible. On aurait pu dire qu'elle était un drôle de numéro et elle aurait déjà commencé ses scènes et prouvé qui elle était à l'inconnu face à elle s'il ne l'avait pas abordé de façon si inhabituelle. Et curieuse de connaître la suite, se demandant ce qui prenait au garçon, elle gardait sa garde pour voir si au fond ce n'était pas un frimeur ou un pari stupide comme les adolescents qui se trouvaient plus loin les aimaient. Elle allait sombrer dans des réflexions philosophiques et qui en vérité ne servaient pas à grand chose sauf à occuper son esprit lorsqu'elle voulait oublier à quel point elle détestait être la petite nouvelle, mais n'eut pas le choix de s'intéresser à la question que lui posait l'inconnu.

Quel parfum? Elle ne voyait pas le rapport du parfum!Ce fut une fraction de seconde plus tard qu'elle réagit. Parfum de glace, évidemment. C'était parfaitement idiot de sa part et elle rougit légèrement, ajoutant une bien pâle couleur à sa peau presque d'ivoire. Comment pouvait-on être si pâle? Elle-même n'arrivait pas à éclaircir le mystère. Elle se mordilla le coin de la lèvre, pinçant celles-ci pour un petit moment de réflexion. Elle ouvrit la bouche à peine quelques secondes plus tard avant de demander, d'une voix lente à l'accent du New Jersey trop prononcé qu'elle haïssait tant.

"Chocolat et Praline s'il vous plaît."

L'ayant entendu, le marchant de glace s'affairait maintenant à préparer les deux cornets. Y avait-il quelque chose de plus gamin que les glaces au parc? Elle ne pensait pas. En fait, c'était terriblement enfantin, mais elle s'en fichait. La glace était bien évidemment le remède magique pour lui faire garder son calme...Comme à la plupart des filles, d'ailleurs. Elle n'avait jamais compris pourquoi mais ne pensait pas un jour réfléchir à cette question. Elle eut finalement sa glace et en compagnie du jeune homme elle s'éloigna un peu du marchand, des gens attendant déjà pour avoir à leur tour leurs glaces. Éloignés un peu du centre d'attraction qu'était le glacier, ils étaient pas si loin que ça des adolescents qui rigolaient probablement de blagues vulgaires comme seuls les jeunes savaient le faire. Elle était à peu près de l'âge de ces jeunes, d'ailleurs, qui devaient avoir quinze ou seize ans. Deux ou trois ans les séparaient probablement, pas plus que ça. Elle posa ses lèvres sur sa glace, l'effet lui donnait l'air d'être une petite fille. Petite, mince, silencieuse... On aurait pu lui donner quinze ans tout au plus. Elle sortit parcontre de ses réflexions lorsque le jeune homme se présenta. Il s'appellait donc Thomas. Elle le laissa terminer sa phrase et à son tour se présenta, d'une voix toujours aussi calme. Il valait mieux en profiter et ne pas l'énerver, car probablement qu'elle deviendrait ensuite dangereuse. Il ne valait mieux pas jouer avec ses nerfs qui étaient aussi fragiles que de la dynamite. Une mauvaise manipulation et HOP, vous vous retrouviez en morceaux.

"Enchantée. Emily Larsen."

Sans véritablement y penser, elle lui tendit sa main pour qu'il la lui serre. Ces habitudes assez garçonnes qu'elle avait appris en se tenant avec des durs à cuir, rarement des filles pour être franche, suscitaient parfois des moqueries. Elle porta son attention sur ses jeans, remarquant qu'il y avait un trou sur son genou. Elle resta fixée sur le trou, pensive, avant de rapporter son regard sur celui de Thomas. Elle voulait tenter une conversation. La voix calme et douce reprit à nouveau, elle lui demanda, ou lui murmura on aurait pu dire:

"Vous vivez dans le coin depuis longtemps?"

Thomas la regardait. Elle avait drôlement pensante la miss. Mais à quoi pouvait-elle penser ? Sa, notre Thomas n’en savait rien du tout. Et pourtant bizarrement il aimerait le savoir. Cette avait l’air si différente des autres. Et puis sa beauté différente. Elle était tellement différente des autres filles que s’en était troublant pour le bel anglais. Mais qui c’est peut être qu’elle n’était pas si différente que cela et pourtant l’intuition de Thomas le tromper rarement. Il évoquait un malin plaisir à regarder la jeune fille pensait et il pourrait la regarder pendent des heures et des heures. Elle était gracieuse dans son allure et si naturel. A se demander si elle était vraiment réelle ou imaginaire. Cette jeune femme était d’une telle beauté. C’était incroyable. La jeune femme resplendissait dans le parc comme un soleil dans un ciel. Cette fille était dotée d’une beauté magique qui avait envoûté le bel anglais mystérieux qu’était Thomas. Il n’avait jamais vue plus belle jeune femme naturelle qu’elle. Amoureux ? Non mais simplement envoûter par se qu’elle était son physique sa façon de penser. Elle était vraiment rayonnante et perturber énormément Thomas. Il était si perturbé qu’il ne remarqua pas le glacier s’impatienter et la queue se faire pour acheter une glace. Thomas pourrait la regarder pendent des heures et des heures à l’observer à la connaître à la décrire. C’était une sensation bizarre qu’il n’avait jamais ressentit pour aucune autre femme. Mais celle-là, l’intriguer et lui plaisait dans le sens où elle l’intriguait et qu’il voulait la découvrir en tant qu’amie pour l’instant.

Soudain, elle se réveilla de ses pensées et remarqua le regard persévèrent du glacier et de Thomas sur elle. C’est alors qu’elle rougit légèrement et se mordit la lèvre. Thomas trouva cela touchant et mignon. Elle l’était mais ce petit air embarrassé la faisait encore plus jolie qu’elle ne l’était déjà. Cela plus particulièrement à Thomas qui ne pu s’empêcher de sourire à cette image magnifique qui s’offrait à lui. Cette jeune femme était tel un tableau vivant qui changer d’image à volonté. Elle commanda alors sa glace au chocolat et praline. Thomas la regarda puis se retourna pour prendre les glaces. Il s’approcha alors ensuite de la jeune femme et lui tendis délicatement sa glace qu’il lui avait offerte comme promis.

-Tenez…

Après lui avoir tendue délicatement et poliment sa glace, les deux jeunes gens se mirent à marcher dans l’immense parc de San Francisco. Thomas jeta un coup d’œil à la jeune fille qui posa délicatement ses lèvres pulpeuses sur sa glace au chocolat. Tableau également magnifique car elle faisait cela avec grâce c’était comme un spectacle. Thomas lui posa ses lèvres sur sa glace au citron pour en absorber un minimum. Hum c’était délicieux. On aurait dit deux adolescents entrain de déguster leur glace et se baladent dans le parc. Comme un frère et une sœur ou même un petit couple de 16 ans. Thomas aimait énormément les glaces étant donner que sa le remonter en enfance. Une enfance qui était maintenant bien lointaine et qui n’avait même jamais existait. Thomas n’avait jamais connue les joies de l’enfance. Toujours à réfléchir à diverses choses. Lui, il ne s’amuser pas avec les autres garçons à lancer des pétards ou à embêter les filles. Non sa, sa ne lui ressembler pas et sa ne l’intéresser pas le moins du monde. Thomas avait un grand respect pour la gente féminine et sa depuis son plus jeune âge. Thomas préférait se mettre dans un coin elle réfléchir à pour on marcher toujours droit alors que la terre était ronde. Ou de quoi était fait le soleil. Pleins de questions avec diverses réponses qu’il aimait se poser et se reposer. Sa mère le disait trop penseur et qu’il devait éviter de trop réfléchir si il ne voulait pas que sa tête explose. Après s’être présenter il eut une réponse de la belle demoiselle nommé Emily. Plus précisément Emily Larsen. Un joli prénom pour une très jolie demoiselle.

-Enchanté Emily ravissent prénom…

Thomas la regarda et continua de déguster tranquillement sa glace. Sa glace qui le rafraîchissait énormément en cette journée d’assez grande chaleur. Le jeune homme fut sortit de ses pensées quand la belle Emily lui demanda si il vivait à San Francisco depuis longtemps. Pas vraiment pour dire vrai. Il n’était ici que depuis deux ans et encore il avait l’impression d’y être que depuis deux mois. Le jeune homme tourna sa tête et d’une voix poser lui répondit tranquillement.

-Non seulement deux ans et pourtant j’ai l’impression d’y vivre que depuis deux mois tellement je découvre de chose…Et vous ?

Elle portait une nouvelle fois la glace à sa bouche lorsque le jeune homme en rajouta un peu plus, lui disant que c'était un très joli prénom. Emily n'aimait pas particulièrement son prénom, le trouvant trop simple et trop commun. Il devait y avoir des centaines d'Emily uniquement à Newark. Elle ne pouvait pas imaginer combien il y en aurait à San Francisco. Les réflexions sur son prénom n'étaient pas régulières, à vrai dire il y avait un certain moment qu'elle n'y avait pas pensé. Probablement car elle était portée à penser à des sujets bien plus existentiels et philosophiques que de choses annodines comme un prénom ou un nom. Elle regarda un gamin qui se faisait disputer par sa mère car il venait de tacher son tee-short avec de la glace qui semblait être à la pistache vu la couleur vert pâle qui s'était répendu en ce qui ressemblait à un minuscule petit point vu de loin. Le gamin s'était mis à pleurnicher et la jeune fille esquissa un minuscule sourire. Les enfants étaient drôle à voir, pleurant pour un rien..Et que dire des parents de ceux-ci, toujours à les engueuler sans aucune raison. Il fallait dire qu'elle aussi s'impatientait et devenait une boule de nerfs pour un rien, mais les conséquences en devenaient bien plus dangereuses que lorsque c'était Emily qui s'énervait. Elle chassa quelques images de ses pensées lorsque Thomas répondait à sa question d'une voix terriblement calme. Le genre de voix qui pouvaient calmer n'importe qui et qui aussi pouvait terriblement agacer lors de moments moins opportuns.

Il lui répondit qu'il n'était ici que depuis deux ans... Deux ans, c'était tout de même sacrément long! Emily trouvait toujours le temps long, même si parfois elle aurait eu envie de l'arrêter simplement pour pouvoir faire le point, voir si certaines choses avaient un sens, si elle-même était censée. À vrai dire, elle n'en trouvait jamais une véritable réponse et en venait à l'évidence qu'elle perdait son temps. Le temps n'existait peut-être pas réellement dans un sens. Comme un savant l'avait dit (dont le nom lui échappait) le temps était une illusion. Mais les déductions de la jeune femme étaient relatives. D'un moment à un autre, tout changeait et rien n'était plus pareil. Selon son humeur du moment, car il fallait avouer qu'Emily était plutôt portée sur les sentiments. Tout son être était régit par les émotions. S'il y avait le moindre petit tracas, le moindre petit faux-pas, tout pouvait exploser (de rage, la plupart du temps) et l'on était sur un sol soudainement plus instable. Mais à ce moment-là, Emily était d'accord avec elle-même pour dire que deux ans, c'était long. Heureusement qu'il rajouta qu'il avait l'impression qu'il était là que depuis deux mois. Encore une fois, on en revenait à la réflexion à propos du temps qui n'existait pas. Tout dépendait probablement en fait de la qualité de ce 'temps'. Plus les choses s'annonçaient intéressantes, plus le temps s'écoulait lentement, et lorsqu'on arrivait enfin aux choses agréables, elles s'estompaient sans qu'on ait vu le temps passer. Thomas lui renvoya sa question, ce qui chassa les pensées sans queue ni tête de la jeune fille. Elle inclina la tête et fixa sa glace qu'elle porta une nouvelle fois à ses lèvres avant de répondre, un demi-sourire aux lèvres, fixant de son regard noir les yeux gris-verts qui inspiraient une confiance innommable. Aucune envie de piquer une crise à ce moment-là. Elle se contenta de répondre, d'une voix toujours aussi calme qui pouvait se confondre avec la brise tant elle semblait murmurer.

"Je suis arrivée il y a deux semaines peut-être, ou trois. À vrai dire je n'ai jamais vraiment eu la notion du temp...Ça passe, ça vient.. C'est incontrôlable le temps."

Elle se tut, se disant qu'elle se parlait plus à elle-même qu'autre chose en disant ça. La jeune fille ramena ses jambes vers elle, s'asseyant comme les enfants le font souvent, comme sa mère lui répétait souvent de ne pas le faire car c'était impoli. S'assoir en tailleur sur un banc, elle n'avait jamais compris ce qu'il y avait d'impoli là-dedans. Mais sa mère était une personne bizarre. Au souvenir de celle-ci, de ses cigarettes et de ses recommandations stupides, Emily fronça les sourcils et regarda Thomas. Il semblait tout aussi penseur qu'elle, on aurait dit qu'une tension innexplicable s'était installée entre les deux jeunes gens. Mais pourtant, il n'y avait aucune tension, aucune colère ou ondes du genre. Emily n'était simplement pas très bavarde, encore moins avec un inconnu. En général, elle n'avait pas de problèmes à se montrer sous un angle plus actif, moins calme, mais son statut de parfaite inconnue semblait la changer totalement. D'autant plus que les choses qui se déroulaient devenaient de plus en plus bizarres.

[Désolé du poste méga minable]

Thomas avait dit se qu’il pensait quand il avait dit qu’il trouvait le prénom de la jeune fille ravissant. Pour le prénom Emily lui évoquer une princesse ou même une jeune fille naturel joyeuse de vivre ou solitaire. Thomas aimait beaucoup évoquer des prénoms dans sa tête et sans raison savoir à quel genre de personne sa lui faisait penser. C’était une sorte de jeu pour passer le temps. Un jeu qui emmenait Thomas dans un autre monde. Un monde qui était un jeu de prénom et d’image. Thomas était un garçon très pensif. Enfaîte il aimait penser et être philosophique. C’était une sorte de plaisir pour lui-même. Sa l’occuper énormément. Quand on aime et que l’on préfère la solitude à la compagnie, on devient très philosophe. La plus part des personnes aime la compagnie mais Thomas lui aimait la solitude. Son seul ami était lui-même. Sa philosophie et sa penser lui servait de jeu depuis tout petit et sa lui suffisait amplement il n’avait guère besoin d’une bande crétin près à faire des batailles de boues près à salir leur vêtement pour rentrer comme des petits cochons chez eux. La solitude était un monde que Thomas adorer et dans lequel il avait vécue toute sa vie. Il était heureux avec la solitude plutôt qu’avec des amis. Il est vrai que avoir des amis ne le tuer pas mais ce n’était pas le genre de personne à rester systématiquement avec ses amis. Il préférait rester dans son coin. Un dîner de temps en temps mais pas plus. La solitude c’était se qu’il y avait de mieux pour le jeune homme qui n’apprécier que la compagnie féminine et encore. Si Thomas apprécier tant cette compagnie, c’est sûrement parce que la gente féminine était douce et réfléchissait un peut plus que la gente masculine.

Il entendit la voir de la magnifique Emily retentir après sa réponse. Elle lui expliqua à son tour qu’elle était arriver à San Francisco il y a de sa deux voir trois semaine. Puis elle lui fit la confidence qu’elle n’avait pas la notion du temps. Du moins pas tellement. Thomas c’était tout le contraire. Il était plutôt à cheval sur l’heure et dès fois sa pouvait en devenir maladif quand il avait était trop laxiste sur une heure précise. Par exemple il avait rendez-vous à 16h30 et il avait trop laxiste se disant qu’il avait le temps pour finalement partir en hâte à 16H00. Thomas la regarda et la suivit sur un banc. Il s’assit et regarda avec plaisir la belle jeune femme s’asseoir en tailleur tel un enfant. Il aimait bien cette jeune fille qui l’avait envoûté même si elle ne s’en rendait pas compte. Thomas resta un moment silencieux ne sachant trop quoi dire. Que pouvait-on dire à une si belle jeune femme ?

-San Francisco vous plait ? Sans être trop indiscret vous veniez d’où avant d’atterrir ici ?

Il était autant silencieux qu'elle, mais peut-être était-il aussi curieux. C'était bizarre de se rendre compte parfois qu'on n'est pas si uniques que ça et que certaines personnes ont des points communs avec vous. Emily était quelque peu narcissique sur les bords, il fallait l'admettre, et se croyait seule au monde à aller dans son sens. Et même si on aurait pu croire le contraire, ça lui faisait plaisir de voir que personne ne lui était semblable. Ce qui était faux, elle commençait d'ailleurs à trouver l'attitude bien similaire à la sienne plutôt intéressante. Elle se serait peut-être vexée en temps normal, mais il l'intriguait. Le silence, l'attitude pensive, presque déconnectée du monde rendait son nouvel interlocuteur bien mystérieux. Et les mystères, Emily adorait les résoudre. Elle observait à présent le jeune homme, se livrant à toutes sortes de réflexions possibles à son sujet sans réellement avoir envie de poser toutes ces questions qui pouvaient lui passer par la tête. Une sorte de Je-M'en-Foutisme, dirait-on, mais Emily cherchait simplement la bonne question à lui poser. Peut-être que son après-midi allait finalement être moins médiocre que les dernières semaines qu'elle avait passées à San Francisco, toute seule dans son fichu appartement à regarder ses vieilles séries qui ne jouaient pour la plupart qu'aux heures ou seules les vieilles dames pouvaient les regarder. Elle avait appris quasiment parcoeur les dialogues d'Ally Macbeal et s'était dénichée une vieille série télévisée dont elle ignorait la parution en DVD. Parler avec quelqu'un de réel, de bien vivant et qui pardessus le marché n'était pas une personne totalement barbante qui ne parle que d'elle-même.

Emily chassa les pensées et le résumé parfaitement ironique qu'elle s'était tracée de ses derniers jours à San Francisco, écoutant les nouvelles paroles que prononçait à nouveau le jeune homme avec ce ton calme mais dont elle pouvait déceler une petite pointe de curiosité qui la fit à nouveau légèrement sourire. Les deux questions qui lui posaient étaient des questions générales, basiques et plutôt banales, mais il fallait bien commencer quelque part. À vrai dire, elle ne savait parcontre pas quoi répondre. San Francisco ne lui plaisait pas avec son trop de bruit, son trop de gens, ses poupées barbies qui se promenaient dans les rues, l'ambiance si superficielle de l'endroit. Mais on était sur la West Coast, qui diable ne pouvait pas devenir superficiel avec pareil endroit? Elle se doutait que personne n'aurait tenu et que peut-être elle aussi deviendrait-elle un être aussi superficiel, aussi vide de sens comme les san franscisans qu'elle avait rencontré dès son arrivée... Si elle aimait San Francisco? Pas vraiment, mais elle se doutait qu'elle devrait s'y habituer. Était-ce possible de dire à quel point on pouvait haïr une ville où l'on habitait? Elle ne pensait pas, mais Emily n'était pas du genre à faire plaisir aux gens et à mentir. Elle se mordit la lèvre et regarda à nouveau Thomas, plus de sourire à ses lèvres, simplement un air sérieux, presque nostalgique.

"Je n'aime pas vraiment San Francisco...C'est trop vivant. Pas assez calme."

C'était parfaitement stupide de dire qu'une ville était trop vivante, mais pour Emily, le calme pouvait parfois paraître manquant dans une ville où les habitants semblaient vampiriques par leurs habitudes nocturnes. En effet, on aurait dit que la ville s'éveillait la nuit, même si le jour elle l'était aussi terriblement. C'était si différent de Newark... Bien entendu, il y avait énormément de gens, mais il lui semblait que c'était plus calme, moins achalandé partout où elle allait. En fin de compte, la ville horrible du New Jersey n'était peut-être pas si mal... Mais il lui fallait rester. Il y avait forcément quelque chose qui la retenait à San Francisco, elle ne savait toujours pas d'ailleurs pourquoi elle avait eu tellement envie d'y venir. Peut-être aussi était-elle simplement trop difficile dans ses choix. C'était bien possible, Emily était une perfectionniste acharnée, recherchant toujours à ce que tout soit exceptionnel. Elle réalisa qu'elle n'avait parcontre pas répondu à la question que le jeune homme lui posait, ce qu'elle fit lentement, ne se pressant pas.

"Je vivais à Newark, dans le New Jersey. Possible que vous ne connaissiez pas, c'est un endroit pas super palpitant, Jersey. Calme, même si on ne dirait pas..Beaucoup plus calme que San Francisco. Et vous, vous habitez ici depuis quand?"